En mémoire de Kevin, mon camarade. Nous avons partagé les bancs de l’université. Mais nous partagions surtout les interstices des cours et séminaires. Ces moments que nous buvions à grands traits de paroles. Notre débit n’était entrecoupé que par les bouffées de tabac roulé. C’est ces moments qui fondent le territoire de la connaissance. Ces… Poursuivre la lecture Kevin
Auteur/autrice : Nicolas H
André.
Le temps nous ébranle, Avec flegme et autorité. Le ciel se teinte de nuages, Son atmosphère de fin du monde. Nos oncles et nos frères périssent, Sans traces de passages. Grand homme simple, Dont la discrétion inspire respect. L’héritage est subtile, Ses conséquences implicites. Un amour d’hommes pudiques, Toujours une lumière au coin de l’oeil.… Poursuivre la lecture André.
Impalpable
♪ Une forme étrange de poésie m’habite. Impalpable. Une poésie sans mots. Elle irradie mon corps quand je surprends un renard sorti soudainement des arbrisseaux que je fréquente. Le temps se fige, moi aussi, et je me rends compte combien les signes qu’ont inventés les hommes sont inaptes à capturer le théâtre quotidien du monde.… Poursuivre la lecture Impalpable
Drifting ~
♪ I’m drifting on the shore of unknown universes. I have no clue of the meaning of time. Past and future feel like now. Now feel like forever. Though, my body is still imbued with past educational patterns. Those who tell you to become, those who scare you with safety, those shaping your reflection in… Poursuivre la lecture Drifting ~
Path towards intuition
This weekend I’ve read extensively the first chapter of Alan Watt’s Wisdom of Insecurity. I reminded me of a text I wrote in 2021. I share it here. We live in the illusion of a totally mastered world. This belief has insidiously influenced our education at early stages. It certainly entered in dissonance with our… Poursuivre la lecture Path towards intuition
En déambulant au marché
♪ . Je me rends demain au Mining Business Center pour une conférence qui réunira de nombreux acteurs du secteur minier. Ceci a précipité une tâche que je devais réaliser depuis mon arrivée: acheter de l’apparence. Je ne sais quelle idée m’a convaincu de laisser mes chaussures et costards en Europe. Peut-être encore un travail… Poursuivre la lecture En déambulant au marché
L’air y est grisonnant
La pollution à Tana c’est d’abord les embouteillages. C’est d’ailleurs la rengaine préférée des chauffeurs de taxi qui ne maîtrisent pas le français. Le mot “embouteillage” associé à “problème” peut remplir avec brio les moments de blanc d’une course. On s’y habitue à ces embouteillages. Certains disent qu’ils se forment à heures fixes, d’autres affirment… Poursuivre la lecture L’air y est grisonnant
Pensées depuis Antanimora
Est-ce normal que le temps se compresse autant quand on est loin de chez soi? Où est-ce juste quand les évènements sont frénétiques que l’on perd tout ancrage temporel? Les premières semaines passées à Antananarivo sont déjà des souvenirs confus. Il y aura un moment où je reprendrais mes notes, et peut-être cela démêlera la… Poursuivre la lecture Pensées depuis Antanimora
A Tananarive
Je commence ce blog comme un carnet. Par des intentions. Que je ne respecterai certainement pas. On ne sait jamais où nous mène l’écriture, surtout quand on la pratique comme moi, avec peu de discipline. Je ne dresse jamais les lignes d’un plan de ce que j’écris comme un architecte, je me laisse plutôt porté… Poursuivre la lecture A Tananarive